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Arbaso Elkarteak Eusko Ikaskuntzari 2005eko Artetsu sarietako bat eman dio Euskonewseko Artisautza atalarengatik
On line komunikabide onenari Buber Saria 2003. Euskonews y Media
Astekari elektronikoari Merezimenduzko Saria
Il s’agit de la première revue de culture basque sur Internet. Pionnière, il y a dix ans, il est clair qu’elle continue à occuper la tête du palmarès, place où situent Euskonews les milliers de lecteurs qui attendent sa parution chaque semaine. Il y a dix ans, le 8 septembre, elle voyait le jour et elle n’a cessé, depuis, de croître, compte tenu des possibilités existantes au sein de la culture basque. Cette publication d’Eusko Ikaskuntza est venue renforcer la diffusion de notre culture d’une manière inimaginable lors de sa création.
Et nous tenons à remercier ce succès, en premier lieu à nos lecteurs, qui nous envoient sans cesse des messages très clairs et nous encouragent à poursuivre notre travail. Cela n’a été guère facile de maintenir, chaque semaine, le niveau ce qualité que nos lecteurs méritent. Mais l’équipe de travail d’Euskonews a su atteindre cet objectif et nous sommes fiers du résultat.
Il faut remercier également, bien entendu, toutes les personnes qui ont participé à nos côtés au développement de cet hebdomadaire électronique. Au total, près de 3.000 personnes, qui nous ont offert, d’une manière ou d’une autre, leur collaboration tout au long des dix dernières années. Certaines – environ 2.000 – avec leurs articles et bien d’autres avec leurs travaux artistiques – sculptures, peintures, photos, etc. ; sans oublier les artisans et les 450 interviews réalisées. Ce qui prouve bien qu’Euskonews n’est pas une simple aventure conçue par quatre idéalistes. Et la liste des participants témoigne de l’important parcours suivi par notre publication.
Les contenus d’Euskonews ont été des plus variés. Compte tenu du domaine de travail d’Eusko Ikaskuntza, on ne peut que se féliciter de la richesse et du nombre de thèmes abordés. Au total, plus de 9.000 pages, portant sur les thèmes suivants : sciences sociales - 4.200 pages – , art – 3.000 – , science et technologie – 600 – , généraux –1.000 – jeux, sports et spectacles – 200 –.
Et l’écho d’Euskonews arrive à tout le monde via Internet. Les articulistes avaient liberté totale pour réaliser leur contribution dans la langue souhaitée. L’espagnol a ainsi été le plus utilisé (56%), suivi de l’euskara (36%). Eusko Ikaskuntza estimait qu’il fallait donner priorité à la langue basque, mais non pas par le biais de la traduction de l’espagnol ou d’une autre langue source majoritaire, mais en primant la production en euskara. Et nous nous sommes engagés à traduire vers un langue à plus grand public de lecteurs les travaux rédigés en euskara. Cette voie une fois ouverte, nous avons constaté que la production en langue basque augmentait, jusqu’à atteindre la proportion susmentionnée, que nous considérons assez satisfaisante.
Et en matière d’usage des langues, on peut affirmer que l’euskara est sorti gagnant dans ce projet, sans le moindre doute. Il est clair que le contenu en euskara traduit vers une autre langue – la plupart des rédacteurs basques ont choisi l’espagnol pour leurs contributions – atteint un plus grand nombre de lecteurs. Les statistiques montrent que les traductions des textes en euskara sont lues par un plus grand nombre de personnes que les versions originales. Ce qui est tout à fait normal, compte tenu de la taille du groupe de lecteurs potentiels. Par conséquent, les créateurs qui utilisent l’euskara – et à condition de présenter un travail de qualité – ont de grandes chances d’atteindre un public plus nombreux… tout en montrant que l’euskara sert également à produire des travaux de qualité.
Euskonews a également s’est également ouverte aux multimédias, dès le premier exemplaire, étant donné qu’Eusko Ikaskuntza a mis à la disposition des visiteurs du monde entier ses émissions hebdomadaires dans différentes radios du Pays Basque. Et il est ainsi possible d’écouter des centaines d’heures de débats et autres formats, avec la participation de spécialistes dans différents domaines (scientifique, social et culturel). Nous avons fait des progrès considérables en ce qui concerne la radio digitale et nous savons que de nombreux étudiants des cours de culture basque des différentes Maisons Basques existantes partout dans le monde écoutent nos émissions, comme complément de leur formation.
Et c’est ce que l’on prétend faire maintenant avec le format vidéo. Dans un domaine où son intervention a été plutôt symbolique, Eusko Ikaskuntza souhaite faire un pas en avant et renforcer la diffusion des contenus culturels sous format vidéo. Pour ce faire, une solide ligne de travail a été mise en œuvre, de la main de la Fondation Euskomedia. Et les vidéos occuperont désormais une place importante dans la nouvelle étape d’Euskonews.
Euskonews s’est avérée innovante dans tout son parcours. Et l’une des innovations les plus significatives est d’offrir la possibilité d’écouter les contenus. Une grande avancée, qui a permis de mettre en évidence l’importance d’un usage adéquat de la technologie, qui a également impliqué un grand investissement financier et bouleversé les maigres ressources dont dispose Eusko Ikaskuntza, mais qui a valu la peine, car nous avons ainsi pu atteindre de nouveaux collectifs. Cette formule a permis non seulement aux personnes handicapées physiques, mais à quiconque le souhaitait, de découvrir les contenus de manière différente, de les écouter tranquillement, après les avoir téléchargés, et de pouvoir ainsi rassasier sa soif de culture.
Dix années de travail, qui nous permettent de mieux affronter les dix prochaines. Eusko Ikaskuntza tient à inviter toutes les personnes concernées et/ou intéressées par le monde de la culture à participer à ce projet. Les portes d’Euskonews sont ouvertes à tout le monde et nous sommes convaincus que, tous ensemble, nous arriverons à atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés. Une riche communauté sociale s’est d’ores est déjà créée autour d’Euskonews et il revient maintenant à Eusko Ikaskuntza de l’entretenir comme il se doit, afin qu’elle continue à donner ses meilleurs fruits.